Cette performance est composée de deux exercices distincts, où le corps et la matière interagissent pour faire émerger des formes dynamiques et éphémères. L’idée de cet exercice n’est pas d’accentuer l’élan qui nous incite à vivre une relation physique avec les choses, mais plutôt de créer des formes qui rendent cette relation visible.
Ola Maciejewska travaille principalement la danse, la chorégraphie et l’installation. Son travail s’attache aux frictions entre la matérialité et l’éphémère, le mouvement et ses conditions d’apparition. À la lumière de ces questions, elle produit une lecture critique de l’histoire de la danse. En travaillant sur les convergences entre la danse et les arts visuels, sa série d’oeuvres axées sur les danses serpentines inventées par Loïe Fuller engage le spectateur à une réflexion sur la métamorphose, la synesthésie et la nature hybride de l’incarnation. 

Les œuvres ont été présentées au Centre Pompidou (Paris), Malaga, Kanal, Museum of Contemporary Art (Chicago), Guggenheim Museum (Bilbao), London Royal Opera House, Musée d’Orsay (Paris), 14ème Biennale de Lyon, Zamek Ujazdowski (Warsaw), Museo Reina Sofia (Madrid), Centre National de la Danse (Pantin), Centre Chorégraphique National (Montpellier), Centre national de danse contemporaine (Angers), Rotterdamse Schouwburg, La Ménagerie de verre, Kaaitheater Bruxelles...