« Mashirika » est un beau mot issu du swahili, noble et fédérateur, qui signifie : mettre en commun les efforts de chacun. Un nom tout trouvé pour cette compagnie née en 1998 au Rwanda sous l’impulsion de la metteuse en scène Hope Azeda, et qui regroupe aujourd’hui une vingtaine d’artistes de toutes origines. Leur première création portait sur la réconciliation. Les questions de mémoire, de transmission et d’éducation, au coeur de tous leurs projets, habitent Génération 25. Créée en 2019, 25 ans après le massacre de près d’un million de personnes en trois mois, la pièce est centrée sur ceux nés après le génocide, dans des camps de réfugiés, les orphelins, les enfants d’agresseurs en exil ou ceux nés de viols. Génération 25 explore les fardeaux et les perspectives de cette nouvelle génération. Par la danse, le théâtre, la musique et le chant, ces jeunes artistes s’expriment ensemble, avec force, dans une pièce grand format et porteuse d’espoir. « Nous ne faisons pas de l’art pour faire de l’art seulement, mais pour rendre la société meilleure et plus humaine… » affirme Hope Azeda. Guérir et construire, tel est leur leitmotiv.